lundi, mars 16, 2009

Nana Tahiti !


Ia ora na mes amis,

Me voici rentrée des contrées lointaines de Polynésie française où j'ai pris la claque de ma vie au niveau visuel et humain. Je ne vous cache pas que les 24 heures de voyage font un peu mal au c.. mais ça vaut vraiment le coup ! Ma cousine et moi partîmes donc à deux, et changées nous en sommes revenues.

Un petit tour par Tahiti, quelques virées à Papeete, un tour complet de Moorea où ma pitite soeur, son chéri et le plus beau neveu/filleul du monde habitent, un détour de quelques jours par Mataïva, lagon paradisiaque au nord-ouest de l'archipel des Tuamotu habité par seulement 250 habitants mais des centaines de crabes de sable, de cocotiers ainsi que des poissons somptueux.

C'est simple, où que ton regard se pose, visiteur tu t'émerveilles : fleurs, fruits, eaux bleues dont tu ignorais jusqu'à l'existence, montagnes mangées par une forêt luxuriante et chantante, tout n'est que beauté.

On y mange bien, poissons crus, fruits, coquillages, on y boit de la bière Hinano, délicieuse pause de fraicheur quand ça cogne grave et croyez-moi ça cogne vraiment grave !

On barbote tous les jours, on se couche tôt, à 8h tout le monde au dodo, mais on se lève à 5 du mat alors bon faut bien équilibré un peu ses nuits ! Bien calé sous sa moustiquaire, bercé par le chant des margouillats. Au fil des jours qui passent on se sent de mieux en mieux en tongs et paréos et on regarde ses baskets et ses pulls avec un dégoût proche de la nausée, le téléphone portable moisit au fond du sac et c'est bien fait pour lui. Tel Robinson, on se sent libre, l'âme d'un aventurier, prêt à tout affronter parce que le cul posé au bord d'un lagon tous nos emmerdes semblent si loins et si dérisoires que c'est presque drôle...

Quelques enquiquinements cependant, car même au paradis ça existe : ces satanés moustiques raffolent de la "viande métropolitaine" fraichement débarquée et vous font des boufioles pas super glamour, mais y'a pire : les nonos, sale bête qui sous la forme de petite mouche vous arrachent un morceau de barbarque pour diner, charmant et à peine douloureux! sinon il n'y a rien de dangereux là-bas outre le fait, est-ce si dangereux que ça ? d'avoir envie d'y rester... à vie !!!

Un grand Merci pour leur accueil chaleureux et spontané, leur gentillesse et leurs précieux conseils : Coco, Stéphane et leurs enfants, Aurélie, Edouard et leurs enfants, Denis, Antoine, Stéphanie, Liz, et évidemment ma soeur et son chéri qui nous ont gâtées, choyées, dorlotées bien au-delà des nos espérances.

Pour vous, Mesdames de Paris, j'ai essentiellement acheté des kechis et des nacres gravées en Tahitien.

Chassée du Paradis et revenue à Paris, il ne me reste plus qu'à travailler dur en espérant vous ravir en juin...

Bises bronzées,

Cend

4 commentaires:

So. a dit…

superbement écrit ! décrit ! tes belles lignes donnent envies ! en juin, c'est sur on sera ravi (de découvrir tes créations).... !!!
bisous

Unknown a dit…

Hola nina, Tu as bien raison de m'alécher avec ta vente de juin car il faudra bien cela pour me faire revenir du pays du Che!!!
Besos fuertes
Valeria Hasta La Victoria

Babeth Chaussabel a dit…

j'ai hâte de voir tes ketchi etes nacres... des photos peut-être ?
Biz

Babeth Chaussabel a dit…

j'ai hâte de voir tes ketchis et tes nacres... des photos ?
Biz